Voyage En Belgique, Vers LEnfer. (9/20)
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
Nous sommes encore endormies quand lun des loufiats nous apporte le café.
Nous sommes choyées dans la maison, nous avons droit aux croissants chauds.
Lorsque jai fini, je mets un peignoir et sors pour me rendre à mon rendez-vous.
Sur la dernière porte un nom. « Madame Claude »
Je frappe et lon me fait entrer.
La patronne est allongée sur un canapé en peignoir elle aussi, seul un foulard noir quelle semble toujours portée au tour du cou lui donne une touche personnelle.
Viens tasseoir.
Un fauteuil semble avoir été placé pour que je le rejoigne.
Je voulais te remercier pour le geste que tu as fait pour Noémi hier, cest la première fois que depuis que lon ma à me prosti quune fille a eu un mouvement humain.
Êtes-vous ici depuis longtemps ?
Cest une longue histoire, mais je vais te la raconter.
Je suis originaire de Denain, une petite ville près de Valenciennes, jallais souvent avec des copains danser dans une boîte de cette ville.
Jai fait la connaissance dun jeune homme très séduisant qui sappelait Antoine à qui jai cédé ma virginité, je me suis retrouvée enceinte.
Antoine avait un copain ton beau-père Christian, ma famille a bien essayé de me marier, mais il a refusé, jai vite compris quils avaient un autre dessin pour moi.
Mon père ma jeté dehors, Antoine a tout de même accepté que je vive chez lui, tout était calculé, quand jai accouché, jétais encore sur la table daccouchement lorsquil a lâché.
« Merde, cest une piseuse »
Je suis sortie quelques jours plus tard et quand je suis arrivé chez mon copain, plusieurs personnes étaient là, Antoine bien sûr, Christian et un couple que je ne connaissais pas.
Christian ma pris ma fille dans mes bras, jai résisté autant que jai pu, mais il me la littéralement arraché et la mise dans les bras de la femme, je ne comprenais pas pourquoi on donnait mon bébé à cet homme filiforme et à cette petite femme très grosse.
« Prenez en soin, à dix-huit ans, elle pourra nous être utile. »
Je ne comprenais pas ce quil venait de dire, la phrase que Christian venait de prononcer nétait rien comparée à celle qui a suivi et qui a été aussi énigmatique.
« Va ramasser tes affaires, nous partons pour Gand où tu vas travailler. »
Nous avons pris la route et nous sommes arrivés ici, jai été la première fille à qui ils ont mis un collier.
En me disant cela, elle enlève son foulard et un collier jaune entièrement délavé me saute aux yeux.
Vous ne pouvez pas lenlever.
Je pourrais, à part me faire disparaître, je ne crains plus grand-chose, mais depuis bientôt trente ans quils me lont posé, jy suis tellement habituée que je me sentirais nue si je lenlevais.
Je le cache simplement et quand je le vois, il me rappelle la vie de misère quils mont fait vivre.
Jai un seul souhait qui me retient à la vie, connaître ma fille et peut-être mes petits-s, ce rêve est impossible, car je suis libre, mais enfermé depuis ce jour où ils mont brisé le corps et le cur.
Lorsque nous sommes entrés dans le club, cela sentait encore la peinture, la roue venait dêtre installée et jai été la première à la tester.
Pendant huit jours, Christian a essayé des situations différentes jusquà ce quil soit satisfait de celle qui est en service depuis.
À louverture, ils avaient réussi à contraindre deux autres filles à se prosti pour eux.
Jeanne, ta belle-mère qui venait davoir un fils quils avaient appelé Pierre tenait le bar et la caisse des passes.
Le premier soir de louverture officielle, ils ont décidé que jétais la première pute à être entré dans le club et que javais gagné le droit dêtre celle qui serais attachée sur la roue, jai dégusté jusquà la fermeture comme Noémi la été.
Quand Pierre a repris laffaire de son père, il la amélioré, par exemple cest lui qui a eu lidée des chronos.
Trois filles et une seule boîte dans toute la ville, tous les hommes cherchant des prostituées ont rappliqués.
À deux puisque la troisième subissait la cravache, il nétait pas rare de faire 35 à 40 passes par jour, nos chattes et nos anus finissaient par nous brûler malgré la crème quils nous appliquaient.
Rapidement la roue a été lattraction que tous les pervers de Belgique voulaient voir.
Antoine et Christian nétaient pas là souvent, nous étions sous la coupe dune brute, quils avaient engagée et qui surveillait la bonne marche du club, dans la journée malgré notre fatigue, presque tous les jours, il en prenait une pour la nuit et se payait sur la bête.
Plusieurs filles sont tombées sous leurs pattes, le seul intérêt pour nous cest que le nombre de pénétrations diminuait ce qui était plus supportable.
En cinq ans, ils ont ouvert un club à Anvers et un à Bruxelles, ils se faisaient un fric fou.
Un jour la police a débarqué, Antoine mon ex venait de se faire descendre dans une rue de Bruxelles, nous avons été interrogés, ils nous avaient prévenus que si nous parlions, ils contraindraient nos s et quils en pâtiraient, la police a conclu à un règlement de comptes non élucidé, ils graissaient la patte à un grand nombre dentre eux.
Christian est devenu le seul propriétaire avec ta belle-mère, elle ne disait rien, mais rapidement jai compris quelle était lâme noire du couple, elle éduquait son fils avec la haine des femmes.
Lune delles avait certainement provoqué cette dérive.
Un jour Pierre qui allait avoir dix-neuf ans était tout fier de nous annoncer quil allait épouser une très jolie fille quil avait baisée et quil avait engrossée, cétait son père qui lavait emmené près de la maison de cette fille, lui demandant de faire ses preuves.
Christian souhaitait se retirer avec ta belle-mère dans le sud de la France, c'est dans cette période quHugo est apparu, il devait aider Pierre à tenir les filles, son père le trouvant encore tendre.
Nous ne lavons pas vu longtemps, car il sest retrouvé à lombre en France pour trafic de stupéfiants, il en avait pris pour dix ans, mais avec les remises de peine il en est sorti à mis parcours, il y avait encore la grâce présidentielle pour le 14 juillet.
Cest aussi à cette époque, quils ont décidé de me sortir du circuit actif et de me confier la gestion des passes de leurs filles, il est vrai que jétais fatigué de monter à létage et que pour eux mon cul comme pute nétait plus rentable.
Je pense que Christian nest pas étranger à cette décision, chaque fois quil venait sans sa femme après sa retraite, il finissait la nuit dans mon lit. Plusieurs fois il ma dit quil sétait trompé de femme et que sil avait su cétait Jeanne qui tapinerait ici.
Revenons à notre histoire après ces parenthèses.
Pour devenir le caïd, Pierre ta traqué pendant des jours prenant de toi des photos quil était très fier de nous montrer lorsquil venait, jai même vu des photos de toi nue dans ta chambre.
Avais-tu un arbre devant ta fenêtre ?
Oui, cétait un gros chêne vieux de presque cent ans.
Il avait dû grimper dedans.
Jétais abasourdi par ces révélations qui étaient toutes plausibles, mais le meilleur est à venir.
Sur une tu sortais de ta salle de bains en essuyant ta chatte dont on apercevait tes poils blonds, ton lit était juste en face de ta fenêtre.
Oui.
Il nous montrait toute une série ou nue sur le lit, les jambes écartées au maximum, tu te masturbais.
Il a même réussi un gros plan de toi sur ton visage au moment où tu jouissais.
Dans cette série, quil appréciait beaucoup, il en a pris des jours différents. Chaque fois il y avait des détails qui changeaient, tes draps ou le vernis sur tes ongles de pieds de couleurs différentes.
Il ta épousé et à ton premier accouchement lorsquils ont su à lécographie que tu attendais certainement une fille, tu as failli te retrouver dans un de ces trois bordels.
Ta première chance, cest quils étaient sur un coup pour ferrer une fille quils souhaitaient avoir, cétait la fille dun riche industriel, ils ont réussi, elle tourne toujours avec une autre équipe qui travaille sur leurs boîtes.
La deuxième, cétait que leur groupe de filles était complet à cette époque, ils ont décidé de te garder en réserve et la grande chance que tu as eue cest que tu tes rapidement retrouvée enceinte et que tu as eu un fils.
Tu as échappé une nouvelle fois à ton destin lorsquils se sont aperçus que tu tétais fait des amies assez bandantes comme ils disaient quils allaient alpaguer.
Cest grâce à toi, quils ont attrapé Noémi, sur loreiller un homme aussi machiavélique que ton mari na pas eu de mal à savoir les habitudes des unes ou des autres.
Deux choses, qui peuvent paraître banals pour nous, représentent une mine dor sils ont une fille en vue pour leurs intérêts.
Noémi avait une fille quy nétait pas loin de ses dix-huit ans et connaissait la piscine où elle avait pris lhabitude de se rendre tous les lundis.
Leur tactique, cest de louer un logement soit près de chez la dame ou pour Noémi près de la piscine.
Une semaine, deux semaines voire trois et 10 fois sur 10 ils réussissent.
Pour toi, laccélérateur de ta venue ici a été une autre de tes copines que Pierre a séduite, cest elle, quil a choisi de garder en te faisant tomber dans les pattes dHugo.
Ta copine lamusait, car contrairement à toi elle le suçait et se laissait sodomiser, il la même baisé dans ta cuisine un jour où tu étais là et où tu lavais invité.
Je ne sais pas son prénom, cest une mignonne blonde avec des yeux bleus.
Avec les renseignements que vous venez de me donner, je suis sûr que cest Alice, elle avait été ma plus proche amie, elle me jalousait davoir un mari qui avait une situation me permettant davoir une vie de rêve.
Tu sais, la vie ma appris que lon est toujours trahi par un être proche, pour tavoir, ils nont pas hésité à louer la villa près de la tienne et Pierre a fait semblant davoir oublié de fermer le portillon.
Comment savez-vous tout cela ?
Qui se méfie dune vieille dame qui ne fait pas de bruit, en plus, je dois assister à toutes les réunions qui concernent le club que je gère, ils sobligent à parler de club, mais cest bien un bordel que je gère.
Quand Pierre est là, il vient souvent ici sasseoir dans ton fauteuil, il aime boire mon whisky avec Hugo et son Olga, les verres se succédant leur déliant souvent les langues, cest comme cela que jai au fil du temps reconstitué tout ce que je tai dit.
Dun bond, je suis debout comme si une guêpe mavait piqué
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